vivre c'est tout de même dangeureux

Chers amis blogueurs il faut se rendre à l'évidence, tout nos comportements alimentaires déviants n'ont qu'une finalité; être malade. A croire en définitive que l'homme ne vient au monde que dans l'espoir de ruiner la caisse primaire d'assurance maladie. Heureusement tout cela appartient déjà au passé, en effet, avec l'aide de notre gouvernement et la complicité de certains spécialistes, nous allons pouvoir vivre très vieux, sans jamais être malade. Exit donc les cancers de tous ordres, la vie saine nous guette et les messages alarmistes des médecins sont là pour marteler les principes de nos nouveaux modes de vie et d'alimentation. Pas d'alcool, pas de charcuterie, pas de viande rouge, pas de Doner ni de sandwich, du sport mais pas trop beaucoup de travail mais sans augmentation,pas de fromage au lait cru et un peu de sexe mais sous contrôle sans oublier les 5 fruits et légumes par jour, bref après le régime crétois, voilà la phase ascète qui se profile. En appliquant à la lettre ces préceptes, non seulement nous allons devenir un tas de vieux en parfaite santé, mais en plus nous allons favoriser les dégraissages massifs dans les hôpitaux, à croire d'ailleurs que c'est le véritable but rechercher, finis les soignants, les psychologues et autres médecins, il n'y a plus de malades, ni personne à écouter. Terminer également le déficit de la sécu. Terminer le plaisir, ces petits frémissements gustatifs qui changent le quotidien taciturne en moment de parfaite communion entre l'esprit et la chair. Si, comme moi vous refusez d'être culpabilisé par les nouveaux censeurs, lorsque que vous dévorez à pleine dents une tranche de saucisson, il est temps  de faire front, blogueur épicuriens réveillez-vous, et entrez en résistance, allez goûter les vins chez le vigneron, la matin au petit déjeuner mange du jambon de montagne, des oeufs et du pâté, faites l'amour aussi souvent que possible et protègez vous des heures supplémentaires, fumez un bon Havane et dégustez un 15 ans d'âge, en fait refusez de devenir parfait, et retrouvez les chemins du plaisir en acceptant chaque jour de mourir un peu pour demeurer à jamais un être libre.